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Les étapes de création d'une bague

Les étapes de création d'une bague

Le choix des pierres

Selon la définition de Diderot dans son Encyclopédie, l’art de la joaillerie consiste à "mettre en œuvre des diamants, perles et pierres précieuses". La sélection des gemmes représente ainsi une étape essentielle dans la création d’un bijou. Elle repose sur des critères à la fois objectifs, tels que la rareté, la dureté et l'intensité de la couleur, et subjectifs, liés au "charisme" particulier de chaque pierre. Trouver le rubis ou l’émeraude qui s’harmonisera parfaitement avec le design, vérifier la qualité d’un diamant en fonction des critères établis, ou encore saisir l'émotion que peut éveiller le subtil rose d’une morganite… tous ces éléments sont au cœur de cette recherche.

 

Le dessin 

Dans le langage de la joaillerie, le dessin final est appelé un “gouaché” car il est réalisé à la gouache. Pour donner vie au bijou, le dessinateur commence par le croquer au crayon sur une feuille de papier. Ce tracé, fait à main levée, exprime le style et l’identité de la Maison, tout en reflétant ses sources d’inspiration. Il est ensuite mis en couleur à la gouache sur un papier calque, à l’échelle 1. Le gouaché permet de donner une idée précise du futur bijou, en restituant les matières, les reliefs et tous les détails de l’ornementation. Il demeure la référence pour tous les artisans qui travailleront sur la pièce par la suite.

 

La cire perdue

Lorsque le joaillier ne choisit pas de fabriquer le bijou directement à partir de plaques ou de fils d’or, il recourt à la technique de la fonte “à cire perdue”. Pratique ancestrale remontant à l’Antiquité, cette méthode consiste à sculpter un modèle dans un bloc de cire, avant de le confier au fondeur. Ce dernier enferme ensuite la cire dans un moule de plâtre, dans lequel il verse le métal en fusion.

 

La fonte

Sous l’effet de la chaleur, la cire fond et devient “perdue”, remplacée par l’or qui prend la forme du modèle. Une fois le moule en plâtre refroidi, le fondeur le brise, récupère la pièce et retire les parties métalliques superflues. Cette technique permet également de fondre en une seule fois différents éléments du bijou ou plusieurs montures d’un même modèle, qui sont alors disposés autour d’un axe central, tels les “branches” d’un “arbre à cire”.

 

Le travail du joaillier 

La pièce en or, obtenue par la méthode de la fonte à cire perdue, est ensuite ébarbée, limée et poncée par l’artisan qui élimine toutes les aspérités et scories indésirables. La monture doit allier solidité et légèreté, souplesse et résistance, pour être portée quotidiennement. À la fois architecte, ingénieur et maître d’œuvre du bijou, le joaillier assemble et monte les différents éléments du modèle. Pour faire ressortir l’éclat des pierres qui seront ensuite serties, le joaillier réalise une opération appelée “mise à jour” de la pièce. Cela consiste à percer l’arrière du bijou, permettant ainsi à la lumière de pénétrer.

 

Le polissage 

Cette étape vise à éliminer toutes les traces laissées sur le bijou, en apportant matière et poli au métal précieux. D'une précision extrême et d'une grande délicatesse, le polisseur s’assure de faire briller chaque surface de la pièce, y compris celles qui ne sont pas visibles, en utilisant du papier rugueux, des pâtes abrasives, des brosses de soie, ainsi que des fils de coton ou de lin. Ce travail, effectué principalement à la main, est répété plusieurs fois au cours de la création du bijou, notamment avant et après le sertissage du modèle.

 

Le sertissage

Cette opération, d’une grande complexité et nécessitant plusieurs années d’apprentissage, a pour but d’enchâsser les pierres précieuses dans la monture. L’objectif est double : assurer une fixation solide des gemmes dans l’or, tout en réduisant au maximum la visibilité du métal qui les maintient en place. En d’autres termes, les diamants, saphirs, émeraudes et rubis doivent sembler tenir sur le bijou comme par magie. Bien que plusieurs types de sertis existent (clos, à grains, à griffes, etc.), le principe reste inchangé : repousser le métal sur les pierres afin de les sublimer et de les mettre en lumière.

 

Le contrôle 

Chaque bijou achevé est scrupuleusement inspecté à la loupe pour s’assurer que le polissage n’a laissé aucune marque visible, que les pierres ont été parfaitement serties, que la structure du modèle allie souplesse et solidité, et que les fermoirs ou systèmes d’attaches fonctionnent parfaitement, sans résistance.

 

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